La question du SOG Vs SCROG est l'une des plus courantes pour de nombreux cultivateurs en intérieur. La technique SOG Vs SCROG propose deux formes de culture qui, bien qu'elles soient très différentes, offrent une solution au même problème: Augmenter la production du cannabis à chaque récolte. Dans cet article nous allons comparer la méthode SOG Vs SCROG pour que chaque cultivateur décide de ce qui est le mieux pour sa culture.

Technique SOG (ou Sea Of Green)

Dans des articles précédents, nous avons parlé de la technique SOG pour augmenter la production de la récolte. Comme nous l'avons décrit, cette technique est basée sur l'utilisation d'un plus grand nombre de plantes par m2, de plus petite taille, pour couvrir toute la surface éclairée et ainsi tirer au maximum parti de la lumière utilisée dans la culture, et par dérivation améliorer la production totale par lampe.

Technique SOG

Technique SCROG (ou Screen of Green)

Si la technique de la SOG utilise de nombreuses plantes pour remplir une superficie de 1m2, la technique du SCROG cherche le même résultat mais en travaillant avec le moins de plantes possible. Alors que la technique de la SOG utilise de nombreuses plantes auxquelles est donnée une période de croissance courte, pour que les plantes cultivées en SCROG obtiennent le résultat recherché il faut les maintenir en période végétative plus longtemps (suffisamment pour pouvoir couvrir l'espace désiré). L'une des plus grandes caractéristiques de la culture en SCROG est la mise en place d'un filet pour contrôler la hauteur des plantes, en dirigeant dans celui-ci celles qui le dépassent, la croissance des plantes est ainsi guidée par le filet.

Technique SCROG

SOG VS SCROG

Maintenant que nous avons révisé en quoi consiste chaque technique et les différences principales dans l'application de l'une ou l'autre, la question se pose: SOG Vs SCROG pour obtenir la plus grande production finale.
La réponse, bien que rapide, nécessite des nuances et ce sera à chaque cultivateur de choisir l'une ou l'autre option, mais dans tous les cas la conclusion est la même: Peu importe si nous utilisons l'une ou l'autre technique en matière de production finale, puisque la production maximale que peut atteindre notre culture est la même dans les deux cas, la différence sera laquelle des deux s'adapte le mieux à nos besoins.

Si la production maximale est la même, pourquoi se décider pour l'une ou l'autre technique? Dans cet article, nous ne voulons pas indiquer aux lecteurs quelle technique est la meilleure, puisque selon notre point de vue les deux techniques sont entièrement valides. Notre travail n'est pas d'indiquer aux lecteurs ce qu'ils doivent faire, mais leur permettre de connaître les différentes possibilités pour que chacun décide en connaissance de cause quelle est la meilleure option pour sa culture.

SOG AND SCROG

Technique SCROG

SCROG AND SOG

Technique SOG

Avantages de la Sea of Green Vs SCROG

En tant que cultivateurs, les avantages que nous voyons dans la technique de la SOG sont les suivants:
- Période végétative plus courte.
- Plus grande facilité pour bouger les plantes.
- Récolter avant.
- Moins de consommation électrique.
- Plus grande production en cas de problème sur une plante durant la culture.

Avantages du Screen of Green Vs SOG

Les avantages de la technique du SCROG sont:
- Moins de dépenses dans les graines.
- Plus grandes facilité de soins.
- Moins de consommation d'eau et de nutriments.
- Plus grand contrôle de la hauteur des plantes.
- Canopée plus uniforme.

Inconvénients de la SOG

Il n'y a pas que des avantages lors de l'application d'une technique de culture. Nous allons détailler les désavantages de la culture SOG:
- Plus gros budget de graines.
- Difficulté à accéder aux plantes situées le plus loin.
- Moins bon contrôle de la hauteur des différentes pointes.
- Difficulté pour mélanger les variétés.
- Nombre de plantes qui peut causer des problèmes légaux.

Inconvénients du SCROG

Comme avec la technique de la SOG, la culture en SCROG a aussi ses désavantages:
- Difficulté à bouger les plantes à cause du filet.
- Si une plante souffre d'une maladie, le déficit de production est plus élevé.
- Difficile d'accès pour traiter.
- Période végétative plus longue.
- Plus grande consommation électrique.

Une fois tous les points cités pour ou contre chacune des techniques de culture, nous allons ensuite offrir aux lecteurs notre vision concernant la meilleure option pour chaque cas.

Conclusion SOG VS SCROG

Les deux techniques sont valides si nous adaptons notre culture en fonction d'elles. Par adapter la culture aux techniques nous entendons suivre un schéma logique. Il ne sert à rien d'utiliser un filet ou une maille nous nous ne remplissons pas bien l'espace pour couvrir toute la surface de lumière au maximum. De la même manière, si nous voulons faire une culture Sea of Green mais que nous n'utilisons pas le nombre de plantes suffisant pour bien couvrir la surface de culture, nous perdrons beaucoup de lumière et noterons donc un déficit dans la production finale.
Selon notre point de vue, un cultivateur doit savoir utiliser les deux techniques pour adapter l'utilisation de l'une ou l'autre en fonction de l'espace de culture et le type de plante cultivée. Par exemple, dans un lieu où la hauteur est très limitée, il est conseillé de réaliser un SCROG, puisque cette technique est parfaite pour contrôler la hauteur des plantes (surtout si nous cultivons des sativas ou des hybrides dont nous savons qu'ils souffrent d'un stretch prononcé lors du passage en floraison). Si la hauteur disponible de notre culture n'est pas un problème (et que dans notre pays il n'existe aucune limite précise du nombre de plantes que nous pouvons cultiver à la maison), la culture de type Sea of Green sera plus rapide, puisqu'il ne faut pas faire autant pousser les plantes avant de les passer en floraison.
Une autre bonne option pour appliquer la technique du SCROG est en culture extérieure, dans ce cas-ci non pas par manque de hauteur disponible mais pour ne pas que les plantes attirent l'attention. En plaçant une maille, par exemple à un mètre de hauteur, nous pouvons faire que la plante soit presque invisible aux yeux indiscrets. De plus, en multipliant le nombre de pointes, nous agirons pour prévenir la moisissure (typique des cultures en extérieur dû à la grande taille de la colonne principale).

 


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